Vie de la paroisse St Marien en Combrailles - Archives

Décès du P. Inizan

Le Père Joseph INIZAN nous a quittés le samedi 20 novembre 2021, en sa 92ème année, dans l'espérance de sa résurrection.

Pendant de nombreuses années, il avait célébré des messes sur notre paroisse, apportant une aide précieuse aux PP. Gilles Gracineau puis Philippe Padilla.

Il avait également assuré avec dévouement la mission de conseiller spirituel du MCR (Mouvement Chrétien des Retraités), depuis 2007.

Ces dernières années, l'évolution de son état de santé l'avait conduit à se retirer à l'Ehpad "Le chant des rivières" à Chambon sur Voueize.

La messe de ses obsèques a été célébrée le mercredi 24 novembre 2021, à 15h, en l’abbatiale Sainte Valérie de Chambon-sur-Voueize.

Tous ceux qui l'ont connu garderont de lui l'image d'un prêtre affable et bienveillant, d'une humeur toujours égale et patiente malgré les aléas de sa santé.

Photo : le P. Inizan (au centre, avec son déambulateur et sa casquette de marin qui trahit son origine bretonne), lors d'une rencontre du MCR à la chapelle Ste Anne d'Auzances, en 2018. Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

Sœur Myriam nous a quittés

Sœur Myriam (la plus à gauche sur la photo), lors d'une réunion-goûter avec ses amis de la Frat, à l'ancien presbytère d'Auzances en mai 2017 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir  =>


Nous avons appris avec beaucoup d'émotion le décès de Sœur Myriam (Myriam-Thérèse AUGERAUD, 1939-2021), Ursuline de Jésus.

Elle est entrée dans la paix de Dieu ce dimanche 27 juin 2021, après un nouvel AVC massif samedi qui, cette fois-ci, ne lui a laissé aucune chance, et après un premier gros pépin de santé (AVC déjà) début 2020 qui l'avait coupée dans son élan et l'avait obligée à revisiter sa mission, dès lors à l'Ehpad de la Maison du Sacré-Cœur, à Chavagnes en Paillers (Vendée), à proximité de la maison mère de sa congrégation.

Sœur Myriam était arrivée en 1992 sur notre paroisse à Mérinchal. Elle était infirmière libérale, et a arpenté les routes et les chemins, de village en village dans tout le secteur, pour dispenser les bons soins. A la retraite, elle est restée en communauté à Mérinchal et a continué d'être une présence active, auprès des plus fragiles entre autres (SEM : Service Evangélique des Malades, et Frat : Fraternité Chrétienne des Malades et Handicapés).

Elle préparait également les baptêmes (enfants et adultes), animait les chants aux messes, et encore plein de petites choses qui relèvent de la Mission de témoigner du Christ Vivant au milieu de nous, dans la simplicité du quotidien, plein de ces petits faits qui activent la vie paroissiale, plein de ces petits riens qui cimentent la vie communautaire…

Elle a su être d'une fraternité sans faille auprès de beaucoup, avec une bienveillance et une attention de chaque instant ; ainsi chacune et chacun sait ce qu’il lui doit pour sa présence à nos côtés. Chacune et chacun peut faire monter son action de grâce dans une prière de confiance et d’espérance pour cette vie consacrée, donnée. Merci Myriam ! Merci notre Sœur !

Sa Pâque a été célébrée le mercredi 30 juin 2021 à 14h30 à la chapelle de la Maison du Sacré Cœur à Chavagnes en Paillers. En lien avec la famille de Sœur Myriam et avec nos Sœurs de la communauté de Mérinchal : Sœurs Jeanne, Anne-Marie et Fidès, soyons unis dans la prière et portons leurs intentions dans la communion.

 Ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à Moi que vous l’avez fait  (Mt 25,40)

De nouveaux visages à la communauté des sœurs de Mérinchal

La communauté des Sœurs Ursulines de Jésus de Mérinchal a un nouveau visage, pour quelques temps encore.
Venue en 1992 à l’appel du Père Soulier - le "mendiant de Dieu" car il était né à Mende - cette communauté a toujours voulu être présence en pastorale : soutien pour la communauté chrétienne, lien avec le nord de la paroisse, lieu d’accueil et d’écoute. Jusqu’à sa retraite, Sœur Myriam a assuré aussi des soins de santé appréciés, à domicile. Après son grave accident de santé en février 2020, elle a dû repartir en Vendée.
Afin de continuer, autant que faire se peut, cette présence à Mérinchal, la Congrégation a donné à deux sœurs la mission de venir rejoindre Sœur Jeanne, toujours très présente à la paroisse !
Sœur Fidès est Camerounaise, elle arrive de St Jean de Monts en Vendée où, durant sept ans, elle a participé, en particulier, à l’Aumônerie des Malades et aux activités du Secours Catholique.
Quant à Sœur Anne-Marie, elle était à Angoulême depuis six ans, après une longue période de présence en Afrique. En Charente elle a, entre autres, accompagné une Communauté de Vie Chrétienne (CVX), participé à l’équipe d’animation paroissiale, et visité des personnes isolées.

En réponse à la mission qui leur est confiée, toutes deux veulent partager avec Sœur Jeanne la vie communautaire, et vivre l’Incarnation ici et maintenant, c'est-à-dire accueillir, écouter, aider si possible la communauté chrétienne à grandir.

(d'après un texte d'Odile Labas)

Ci-dessus, de gauche à droite : Sœur Fidès, Sœur Anne-Marie et Sœur Jeanne, devant le retable de l'église de Mérinchal. Cliquer sur la photo pour l'agrandir.

En avant pour l'Avent 2021 !

Cette fin d'année 2021, l'église d'Evaux a eu la joie d'accueillir le calendrier géant de l'Avent, qui a été dessiné par Maïté Roche et confectionné par des brodeuses du diocèse. Il a d'abord été exposé à la cathédrale de Limoges en 2014 avant de passer dans différentes paroisses au fil des années. Il est arrivé chez nous pour le premier dimanche de l'Avent 2021. Chaque jour, une fenêtre a été ouverte et une prière notée sur le site Internet.

  Photo : vue d'ensemble du calendrier géant de l'avent, dans une autre paroisse pendant l'avent 2017. Cliquer sur l'image pour l'agrandir.


Samedi 27 novembre : 

Veillez !



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Dimanche 28  novembre : Approchez !




« Chut !  Approche-toi… écoute et regarde ! »
Action :  Installons la couronne de l’Avent et allumons la 1ère bougie
Lundi 29 novembre : Partagez !

Seigneur, 
Inspire-moi les gestes de partage, de pardon et de paix pour annoncer autour de moi la Bonne Nouvelle de ta venue parmi les hommes.
Quizz : Que veut dire le mot Avent ?


Mardi 30 novembre : Marchez !

Seigneur, 

En ce temps de l’Avent, je veux me préparer à t’accueillir. Aide-moi à marcher dans la joie et la confiance sur le chemin qui mène à toi.

Action :  « Aujourd’hui, c’est la journée du sourire pour toute la famille ! »

  

Mercredi 1° décembre : la Parole de Dieu est Semée

 

 

« Cette Parole semée dans nos cœurs est riche et précieuse. »

Action : Prépare un gâteau à partager en famille.

Jeudi 2 décembre : Il est temps de Réveiller ton Cœur !

Réveille-toi ! Jésus t’attend !

Quizz : Qui a fait la première crèche vivante ?


Vendredi 3  décembre : 

Le Seigneur guérit nos cœurs blessés


   

Le Seigneur nous donne sa force pour avancer.

Les élèves de l'école Jeanne d'Arc d'Evaux, lors de l'ouverture du calendrier de l'Avent du vendredi 3 décembre.        Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Samedi 4 décembre : Reprends courage !

 Viens, il est temps de vivre la vie que tu as imaginée.


Action : Faisons la crèche en famille

Dimanche 5 décembre : 

Ouvre la porte de ton cœur !

C’est en famille qu’on apprend à ouvrir la porte de son cœur.

Action : Allumons la 2ème bougie

  Lundi 6 décembre :  

L'Enfant porte l'Espérance

Petit ou grand, chaque jour de ta vie, tu grandis.

Prière : « Saint Nicolas, veille sur tous les enfants du monde »

Mardi 7 décembre :

Préparez le Chemin du Seigneur


Ensemble, allons sur le chemin du bonheur ! 

  

Action : Chacun fait un effort pour ne pas râler de toute la journée.


Mercredi 8 décembre :

 

Marie, tu es bénie entre toutes les Femmes


Marie, avec toi, j’accueille le Seigneur     

Action : J’allume des petites bougies sur les fenêtres de la maison

Jeudi 9 décembre :

Mon âme a soif de Toi


Jésus, ton amour est comme une eau fraîche.

     
Quizz : Quelle est la couleur de l’Avent ?

Vendredi 10 décembre :

Tu trouveras celui que ton cœur aime

 Pour aimer, il est bon de savoir chercher et de savoir attendre.


Prière : « Seigneur, donne-nous le courage de demander pardon »

Samedi 11 décembre :

Fais de ta vie une offrande

 Ce qui sort de mes mains et de mon cœur, 

je te le donne 


Action : Prépare un gâteau à partager en famille

Dimanche 12 décembre :

Mon âme espère en le Seigneur


Avec bonheur, je veux vivre ma journée avec Toi 

Action : Allumons la 3ème bougie 

Lundi 13 décembre :

Laisse entrer la Lumière

Me voici ! Tel que je suis, je viens à toi !


Prière : Sainte Lucie, aide-nous à marcher à la lumière de l’Evangile.

Mardi 14 décembre :

Soyez toujours dans la Joie

Apportons notre joie à tous, discrètement, simplement 

Mercredi 15 décembre :

Prenons soin les uns des autres


Prenons du temps pour nous écouter et pour nous comprendre 

Action : Aujourd’hui, je pense d’abord aux autres


Jeudi 16 décembre :

Partage

 

« Ouvrons nos mains 

pour donner et recevoir »  


Action : Je fais une prière à Marie

Vendredi 17 décembre :

Béni soit Celui  qui vient au nom du Seigneur !

Dans le silence, comme Marie et Joseph, avançons la main dans la main

Quizz : Connais-tu le nom des mages ?

Samedi 18  décembre :

L'amour est sans frontière


L’amour se découvre en marchant vers les autres… 

  
Quizz : Où est né Jésus ?

Dimanche 19 décembre :

Je suis la lumière du monde

« Seigneur, tu nous montres le chemin, nous venons vers toi »

Action : Allumons la 3ème bougie 


Lundi 20 décembre :

Tout mon cœur pour chanter Dieu

« Rassemblons-nous et partageons notre joie »

Quizz :  Quel est le mot pour dire « Dieu s’est fait homme » ?




Mardi 21 décembre :




Que s'accomplisse la Bonne Nouvelle !

  

« Crions partout la Bonne Nouvelle, ne nous taisons pas ! »

Mercredi 22 décembre :  

  

Que s'accomplisse la Bonne Nouvelle !


« Ecoutons ! Ne faisons pas la sourde oreille. »

Quizz : Quel est le chant des anges, le soir de Noël ?

Jeudi 23 décembre : 

Gloire à Dieu !

« Chantons notre Dieu, chantons notre terre »

Action : Patience ! Soyons doux, calme et attentifs les uns aux autres.

Vendredi 24 décembre : La crèche

 « Tout doucement, approchons-nous ! »

Prière : Seigneur Jésus,
Viens dans notre maison
pour qu’elle devienne ta maison

Samedi 25 décembre :

Venez et Voyez

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 Dimanche 2 janvier : L'Epiphanie

Reprise des messes au 28 novembre 2020 - Message du P. Philippe Padilla

Bonjour à chacune et chacun,

L’Avent invite le croyant à simplifier sa vie à l’image du nouveau-né de la crèche.
C’est donc d’abord un chemin proposé durant quatre semaines qui annoncent une «venue», un «avènement», qui marque encore l’histoire de l’humanité.
 
Nous pourrons donc nous rassembler pour entrer dans ce temps de l’attente, ce temps où Dieu veut se rendre visible, ce temps qui nous invite à la joie et ouvre à l’avenir et à l’éternité.
Certes, nous nous conformerons à la loi que la crise sanitaire impose et donc nous célébrerons à hauteur de 30 personnes dans les églises de notre paroisse. 
Je suis à votre service et ministre de la Communion. Cette Communion qui s’exprime, se cherche, se nourrit aussi dans la célébration de la messe.
Je vous propose donc le calendrier suivant pour ce premier dimanche de l’Avent :

  • Samedi 28/11            à 10h         à Dontreix
  • Samedi 28/11            à 16h         à Auzances
  • Samedi 28/11            à 18h         à Mainsat
  • Dimanche 29/11        à 9h           à Mérinchal
  • Dimanche 29/11        à 11h         à Evaux
  • Dimanche 29/11        à 17h         à Chambon

NB : Nous sommes en plan Vigipirate renforcé donc ces horaires sont communiqués à la Préfecture

Je vous incite à vous rendre à la célébration la plus proche de chez vous munis de votre attestation (si la nouvelle version n’est pas encore en ligne, vous rajoutez « messe » avec le lieu et l’heure de la célébration à laquelle vous vous rendez).
Je n’ai pas besoin de vous rappeler que nous avons à prendre soin les uns des autres afin de ne pas exposer les plus fragiles d’entre nous. Nous garderons donc et bien entendu les gestes barrières (masques sur la bouche ET le nez, gel hydroalcoolique et distanciation physique), avant, pendant, et après la célébration.
Je redis aussi que nous pouvons veiller à porter la communion à ceux qui ne se déplaceraient pas mais ainsi signifier cette communion avec l’assemblée eucharistique, et qui trouve son expression concrète dans le partage de la Parole et du Pain à travers une visite toute fraternelle.
Enfin je compte sur vous pour que nous soyons acteurs/actrices de nos célébrations. Alors déjà merci aux équipes liturgiques de nous fournir une proposition de déroulement qui s’adaptera aux personnes et aux lieux. Tous ensemble, nous sommes responsables de la préparation des lieux et nous n’hésiterons pas à nous assurer que tout soit prêt pour l’office et bien entendu nous y mettrons tout notre cœur pour chanter, prier, célébrer le Seigneur.

Faites passer et circuler l’info. N’oubliez pas d’afficher ces horaires au tableau des églises.

Fraternelles salutations
Père Philippe

PS : Dans les églises munies d’un chauffage, seuls les radians (électriques ou gaz) peuvent fonctionner. Interdiction de mettre les chauffages à air pulsé en marche. Couvrez-vous et chaussez-vous bien !!

Période de reconfinement (novembre 2020) 
Messages et homélies du P. Philippe Padilla


 Le P. Padilla nous partage l'homélie des messes dominicales qu'il a célébrées en privé :


  • Dimanche 22 novembre 2020 : le P. Philippe Padilla écrit à tous les paroissiens :
 Bonjour à chacune et chacun,

Encore un peu de patience, de prudence en prenant bien soin de vous.
"Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer"
Bon dimanche et belle fête ! 
Fraternelles salutations    Père Philippe.

PREMIÈRE LECTURE : « Toi, mon troupeau, voici que je vais juger entre brebis et brebis » (Ez 34, 11-12.15-17)

PSAUME (Ps 22 (23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6) : R/ Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer.

DEUXIÈME LECTURE : « Il remettra le pouvoir royal à Dieu le Père, et ainsi, Dieu sera tout en tous » (1 Co 15, 20-26.28)

ÉVANGILE : « Il siégera sur son trône de gloire et séparera les hommes les uns des autres » (Mt 25, 31-46)


Homélie du dimanche du Christ Roi de l'Univers - année A - Dimanche 22 novembre 2020 - Paroisse St Marien

 

Dans l’Antiquité, les rois étaient couramment appelés les bergers du peuple, et cette image du berger trace le portrait même de Dieu qui est le vrai pasteur. Tout autant, quand on chantait le Psaume 22 au Temple de Jérusalem, c’était un avant-goût du bonheur promis pour la fin des temps et attendu avec confiance.

Confiance en effet, car la mort reste un passage incontournable que notre vie soit brève ou longue. Et même si notre activité terrestre, nos refus de croire, notre auto centrisme tendent souvent à nous faire oublier cet objectif suprême de la vie humaine, nous sommes faits pour vivre, par Dieu, avec  Dieu et en Dieu.

Et cette vie par Dieu, avec  Dieu et en Dieu commence dès maintenant et les pieds sur Terre, dans notre réalité très humaine.

Ainsi, si Jésus nous parle de demain, c’est avant tout pour orienter notre aujourd’hui. Il ne nous dévoile pas tant ce que nous ignorons du Ciel que ce que nous ignorons sur la terre ! Et notre foi chrétienne n’est pas seulement d’attendre que le temps passe en accumulant de savoir des choses pour être sauvé, mais bien d’accueillir son projet pour tous.

Projet où l'amour aura le dernier mot. Mais pour cela c'est une réalité à construire chaque jour ; et même si on a peur de ne pas savoir ou de ne pas en faire assez, avec amour tout peut être sauvé. Et tout ce qui n'est pas l'amour n'est donc rien. Soyons déjà alors des gens de notre temps qui cheminent vers ce Royaume et ses valeurs. Si nous rencontrons des obstacles sur notre chemin, ne craignons aucun mal, Dieu nous accompagne. Rien de vrai ne saurait nous manquer. C’est donc comme cela que la vie éternelle a déjà commencé, dans les plus petits événements, dans chaque rencontre, à travers un visage, un sourire, un éclat dans les yeux… Pas question alors d’attendre demain, la fin du confinement, la fin du monde ou notre mort pour rencontrer Dieu ! Et surtout il n’est jamais trop tard pour s’y mettre ! Puisque Jésus, en nous parlant au cœur dans son Evangile, nous croit toujours capables de nous convertir à cet Amour. Aussi dès maintenant, à travers le moindre de nos actes, peut se tisser, de manière décisive, la vérité de notre rencontre avec le Christ lui-même. C’est aussi là qu’il se révèle et nous révèle la valeur, la profondeur inouïes et toujours d’actualité de chaque geste d’attention, de service, de bonté à l’égard « d’un de ces petits qui sont mes frères ». (Matthieu 25, 40). Découvrons et croyons avec force que le service de nos semblables atteint en fait Dieu lui-même. Tout geste, toute action et toute démarche pour venir en aide à notre prochain nous mettent en relation avec Dieu ici et maintenant.  

En fêtant aujourd'hui Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l'Univers, après une nouvelle année liturgique passée avec lui et à son écoute, nous pouvons continuer d’affirmer que nous avons mis notre foi en un roi qui a pour trône la croix, signe de son amour indéfectible et d'un appel à aimer sans condition. Et sa royauté est sans cesse en faveur de notre monde, de notre humanité. Cette royauté n’est de ce fait jamais une domination en vue du pouvoir qui écrase, de la possession ou de la célébrité… Sa royauté est toujours un service, où sans cesse la restauration de la dignité et de la joie est une exigence quotidienne, par la mise en avant de l'amour et en commençant bien sûr par ceux qui en ont le plus besoin : les plus petits, les fragilisés, ceux et celles que les plus forts, les systèmes, les ignorances ont maltraités, rejetés, marginalisés.

En conséquence aimer et être aimé permet de se sentir reconnu et confirmé dans son existence. Et « Ainsi, Dieu sera tout en tous », comme saint Paul nous le dit, et chacun pourra faire entendre les mots du psalmiste (Ps 22) : « Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie ; j'habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours ». Amen !


Prière universelle :
Le prêtre : L’Évangile trace le portrait du Christ, Roi de l’univers, qui s’est fait petit pour aimer les mal-aimés. Confions-lui la prière de tous les hommes. R/ Exauce-nous, Seigneur de gloire.
 Béni sois-tu, Seigneur Jésus, notre Dieu, pour ta parole proclamée sur toute la terre. Pour que tous les baptisés se sentent concernés par la mission de l’Église et y participent, nous te prions. R/
 Béni sois-tu, Roi de gloire, pour l’exemple de ton amour. Pour que ceux qui ont des responsabilités soient attentifs à la dignité de tous, nous te prions. R/
 Béni sois-tu, Bon Berger, pour ta miséricorde, pour ta bonté. Pour que les malades, les blessés, et toutes les personnes traversant une épreuve, se sentent réconfortés, nous te prions. R/
 Béni sois-tu, Roi de l’univers, pour la beauté de la Terre et la grandeur de l’Univers. Pour que tous ceux qui se mobilisent pour le respect de la Création soient soutenus, nous te prions. R/
Le prêtre : Accueille, ô Christ, Roi de l’univers, les supplications de ton Église en prière. Daigne accorder à tout homme ta tendresse et ta paix. Toi qui règnes pour les siècles des siècles. — Amen.


  • Dimanche 15 novembre 2020 : le P. Philippe Padilla écrit à tous les paroissiens :
 Bonjour à toutes et tous,

Voilà pour partager et à partager.
Prenez soin de vous. 
Bon dimanche !
Fraternelles salutations    Père Philippe.

Homélie du 33e Dimanche Temps Ordinaire année A - Dimanche 15 novembre 2020 - Paroisse Saint Marien

 

Avant dernier dimanche de cette année liturgique, il est temps de faire le bilan de ce qui a été reçu de la part du Seigneur, de ce qui a porté des bons fruits, de ce qui peut encore être partagé à l’avenir. Ainsi les trois textes bibliques de ce jour sont axés sur le capital et les intérêts, l’initiative et le rendement, la responsabilité et la vigilance… tout ça aujourd’hui au cœur de cette crise sanitaire mais déjà aussi sociale et économique ;  il va peut-être alors nous falloir un sacré capital de confiance !

Mais si le Seigneur ne vient pas nous entretenir pour un placement d’argent, tout autant, il continue d’investir sur nous et compte sur notre responsabilité pour un rendement « évangélique » avant tout.  

Alors déjà, au-delà des images et des comparaisons, quels sont ces dons, ces talents qui nous sont confiés pour les faire fructifier ? Nous songeons spontanément à nos dons naturels, aux dons acquis par la compétence. Certes, et ils sont tous à mettre en œuvre. Mais le talent reçu du maître, de Dieu pour nous croyants, c’est d’abord le « don de l’Esprit » : source de notre sacerdoce commun du baptême qui fait de chacune et chacun un prêtre, un prophète et un roi. C'est ce don qui nous ouvre à la présence de Dieu ; à l’écoute de sa Parole ; à la mise en œuvre de la foi, de l’espérance et de l’amour. Or, nous le savons bien, pour que ce don produise du fruit, il n’est pas besoin d’adopter les règles de l’économie humaine.

Au contraire, pour que la Parole de Dieu produise des intérêts, elle doit être distribuée, partagée, annoncée. Pour garder et rayonner les grandes valeurs chrétiennes, il faut en vivre, en témoigner en actes et en vérité. Pour sauver sa vie, il faut la donner, s’engager enracinés dans la confiance jusque dans l’espérance. Il s’agit donc de croire et alors de prendre des initiatives, d’être et de demeurer entreprenant, d’oser innover et même de prendre des risques. Nous devons être à l’image de la femme présentée dans le livre des Proverbes : une personne de confiance, prompte à l’initiative et toujours efficace. Une personne qui gère ses activités de sa propre initiative mais toujours enracinée dans sa foi. C’est une personne de prévision, une personne responsable, à la fois totalement fidèle au présent pour l’assumer, et en même temps tendue vers l’avenir et l’ultime rendez-vous, car l’éternité commence aujourd’hui. L’image de cette femme de qualité, de valeur, est reprise dans l’Evangile d’aujourd’hui par les deux premiers serviteurs : encouragés par la confiance, comblés par le dynamisme même de leur responsabilité assumée au jour le jour, ils ne craignent pas du tout le retour imprévu de leur patron, de leur ami. Donc, pas question d’être insouciant, ni d’être paralysé par la peur des ennuis et l’obsession de la sécurité. On le comprend bien, ce n’est pas le cas et l’attitude du troisième serviteur. Lui, il a peur - peur de qui ? Peur de quoi ? - Certainement de ce que sa paresse et son esprit, soupçonneux entre autre, lui donne de réagir, car il n’a rien compris à la confiance et à l’amitié de son maître, prouvant là une ignorance dans la façon de rencontrer et servir Dieu - ce qu’un Evêque nomme « un certain analphabétisme spirituel » -.

Ne risquons donc pas d’attraper ce mal ! Ainsi nous avons, tous et chacun, notre petite part de responsabilité à prendre dans nos tâches terrestres, si humbles et modestes soient-elles, mais à vivre dans la foi. Ne faisons donc pas de la Bonne Nouvelle de l’Evangile un dépôt mort et enterré, ou simplement conservé au risque de le momifier pour toujours. Alors que nous sommes tous ensemble et personnellement responsables d’un capital à faire fructifier par une foi mature, harmonieuse, créative et fructueuse, qui quand cela est possible se nourrit de l’eucharistie et des sacrements, mais, tout autant et en chaque circonstance, grandit encore et toujours dans la manière de garder le lien avec Dieu et le prochain, d’écouter et de célébrer la Parole de Dieu, et de vivre une vie de service qui commence avec l’amour et l’attention au plus petits, aux plus fragiles… 

Ce Dimanche 15 novembre, l'Église catholique célèbre sur tous les continents la 4° Journée mondiale des pauvres, instituée par le pape François. Ce dimanche est aussi, en France, la journée nationale du Secours Catholique. L'occasion pour l'association de témoigner de la richesse de l'action menée avec les personnes en précarité, et d'inviter catholiques et citoyens à soutenir sa mobilisation auprès des plus défavorisés d'entre nous : « Tendre la main est un signe : un signe qui rappelle immédiatement la proximité, la solidarité, l’amour. » Pape François

A chacun alors de saisir sa vocation, don de Dieu, non pas pour la garder dans une intimité stérile, mais pour en faire un projet passionnant en développant son potentiel évangélisateur et missionnaire, et ainsi refléter réellement une Église présente dans le monde, pour le monde. Amen.



  • Dimanche 8 novembre 2020 : le P. Philippe Padilla écrit à tous les paroissiens :
 Bonjour à chacune et chacun, 

Nos vies, la vie paroissiale aussi et avec notre vie spirituelle, continuent autrement mais tous, à notre façon et selon nos possibilités, nous avons à prendre notre part aux épreuves de notre pays et à nous adapter. 
Concernant la Covid 19, la réalité de cette épidémie atteint cette fois-ci belle et bien nos Combrailles. Nous avons tous autour de nous des proches ou des connaissances "positives" comme on dit. Mais attention, si certains et c'est tant mieux, développent une forme bénigne, d'autres sont plus sérieusement souffrants. Mais aussi et déjà cette semaine, un nombre important de familles ont été frappées par un décès. Alors bien sûr, nous souhaitons un prompt rétablissement à toutes les personnes malades. De même, notre prière veut soutenir ces familles en deuil et notre espérance confie leurs défunts à la vie éternelle auprès de Dieu. 
Tous, restons prudents et ainsi prenez soin de vous !    Père Philippe.

Pour continuer de nourrir notre foi et de tisser des liens en ce dimanche, je vous partage un extrait de cette Tribune "Hors de la messe, pas de salut ?" de Monique Baujard, doctorante en théologie et Anne-Marie Pelletier, bibliste:

La Parole de Dieu, table de vie
"La privation provisoire de l’Eucharistie pourrait être l’occasion salutaire pour tous de reprendre conscience que la Parole de Dieu est, de façon tout aussi nécessaire, table de vie. Et qu’il suffit que deux ou trois soient réunis au nom du Christ, ouvrent ensemble les Écritures, pour que le marcheur anonyme du chemin d’Emmaüs (Luc 24, 13-35) leur soit présent, et que se renouvelle l’illumination des cœurs qui devrait être le préalable de toutes les fractions du Pain célébrées dans l’Église.
Belle occasion en fait d’expérimenter à neuf l’Église comme communauté de disciples. De se rappeler mutuellement que l’on n’est pas chrétien en se recroquevillant sur l’entre-soi, mais en sortant comme le Christ en sortie d’Évangile. Car la mission d’un chrétien a un nom que nous ne pouvons ignorer en ces jours de Fratelli tutti. C’est la fraternité ! Loin d’un plat humanisme, la première lettre de saint Jean nous apprend qu’elle est la vérification de l’amour de Dieu et, par conséquent, en christianisme, une réalité à densité mystique ! Tout comme elle est l’antidote à nos replis, qui ne font que conforter la relégation des croyants dans la sphère privée."


Pour appuyer cette réflexion, je vous partage cette homélie sur la Parole de Dieu de ce 32° dimanche (1° lecture : Sagesse 6, 12-16. Psaume 62. 2° lecture : 1Th 4, 13-18. Evangile : Mt 25, 1-13) :

Au cours de notre vie, nous connaissons tous des moments difficiles. Pour autant, dans ces moment-là, une réserve d’amour, de tendresse et de compréhension, de compassion nous ont permis «de passer à travers» et de nous relever. Nous nous sommes peut-être posé la question: «Comment vais-je ou ai-je pu traverser tout cela?». Mais nous avons pu faire l’expérience que la force de caractère, la persévérance, l'espérance, l'amour et la foi nous ont permis de récolter les fruits d'une prévoyance riche en patience et en compréhension. Tout autant, nous avons peut-être expérimenté personnellement le coût du manque de prévoyance : lorsqu’un évènement inattendu nous prend au dépourvu, lorsque ce manque provoque une fin, une rupture.
Ainsi nous ne pouvons espérer qu’un projet se prolonge quand les ressources sont épuisées, nous ne pouvons atteindre le printemps sans avoir, à l'automne, constitué des réserves. Le sportif ne peut prétendre concourir sans s’être régulièrement entrainé. Le musicien ne peut aspirer à donner un concert sans avoir travaillé sa musique.
Aussi dans l’Evangile, parole pour nous aujourd’hui, la différence entre les jeunes filles sages et les jeunes filles étourdies est la capacité de faire des réserves : certaines donc sont prévoyantes mais elles peuvent tout autant passer pour des égoïstes parce qu’elles ne veulent pas partager leur huile… et d’autres insensées. Cela est même parfois traduit par « folles » ; non pas parce qu’elles sont sans intelligence, mais plutôt parce qu’elles sont assez folles pour vivre sans Dieu, ne pas croire en lui, refuser sa présence.... D’accord, elles ont bien demandé de l’huile, mais à quoi servirait-elle puisque le cœur n’y est pas ?
L’évangile veut souligner et avant tout ici qu’en fin de compte nous devons seuls assumer la responsabilité de nos choix. Il s’agit donc avant tout d’une attitude spirituelle. 
Alors, bien entendu, cette parabole s’applique à chacun de nous : parfois, nous sommes comme « les jeunes filles prudentes » qui ont su se faire des réserves, et parfois nous sommes comme les « jeunes filles insensées » qui ne pensent qu’à l’instant présent.
Pour prendre les bonnes dispositions, reprenons la première lecture. Relisons-la en remplaçant « La Sagesse » par « Jésus-Christ ». Cette sagesse, c’est le Christ lui-même. Il vient à la rencontre de ceux qui le cherchent. Ainsi l’huile, c’est notre foi en lui. Notre foi nous permet d’oser le chercher, apprendre à le connaître et à le reconnaître.
Notre foi ne peut donc se donner. Mais notre témoignage, lui, doit être largement partagé. Comme l’a dit Sainte Bernadette : « Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire ». Ainsi l’amour, la paix, la fraternité, l’espérance, notre connaissance de Dieu, notre charité, notre solidarité, tout ce qui dit la dignité de la vie, tous nos engagements…etc… doivent être le témoignage de notre rencontre avec le Seigneur, plus encore, tout cela annonce que Dieu vivant est là, présent, au cœur de nos vies. Nous devrions toujours avoir soif de cela ! Avoir toujours cela en réserve dans nos rencontres, dans nos échanges, dans nos actions. Cette parabole est éclairante pour nous tous, pour toute personne qui accepte Dieu dans sa vie et qui désire entretenir en elle-même la relation amoureuse de Dieu - Père, Fils et Esprit -.
Le Christ insiste donc sur la responsabilité de chacun et de chacune. La foi chrétienne nous invite à agir maintenant, à ne pas gaspiller le temps qui nous est donné. L’éternité commence maintenant, et le temps nous est offert comme un cadeau pour que nous ouvrions les yeux et le cœur afin de mettre autour de nous autant d’amour que possible, et d’être ainsi toujours prêts à rencontrer le Seigneur. Jusqu’au jour où notre mort arrive, le plus tard possible bien sûr ( ! ), mais nous serons prêts, avec de l’huile, huile de la foi, de l’espérance et de la charité, en réserve pour faire ce passage et poursuivre dans la vie éternelle. Amen.


  • Vendredi 6 novembre 2020 : le P. Philippe Padilla écrit à tous les paroissiens : 

 Bonjour à chacun, en vous espérant en forme,
Je vous partage cet édito pour patienter dans la foi...
Bonne réception
Fraternelles salutations  
  Père Philippe

Surmonter la fatigue de la foi
Pour freiner la Covid-19, les pouvoirs publics ont imposé un nouveau confinement à l’ensemble de la population. À peine cette mesure entrée en vigueur, le virus du terrorisme touchait une église à Nice, faisant trois victimes, le 29 octobre. Trois jours après, un autre attentat frappait la capitale autrichienne, causant la mort de quatre personnes. Cette succession d’événements a de quoi nous décourager. Notre foi est aussi mise à l’épreuve. Nous pouvons ressentir ce que Benoît XVI appelait la " fatigue de la foi ". Contre cet autre virus de la " lassitude d’être chrétien " qui conduit au repli sur soi, il n’y a qu’un remède : faire l’expérience de la joie d’être chrétiens, c’est-à-dire d’être " soutenus par le bonheur intérieur de connaître le Christ et d’appartenir à son Église ", indiquait le pape émérite. Bien des passages des Écritures évoquent cette fatigue de croire : celle des pèlerins d’Emmaüs au " visage sombre " (Luc 24, 17), celle de toute une communauté recluse derrière des " portes closes " (Jn 20, 19), celle de Pierre revenu sur le bord du lac de Tibériade qui va pêcher pour se désennuyer sans succès (Jn 21)… Et c’est au cœur de cette lassitude que le Ressuscité vient à la rencontre de ses disciples. Autant de récits que nous pouvons relire et méditer durant ce temps de confinement pour retrouver le chemin de la foi et de la joie où le Seigneur nous donne rendez-vous.
Dominique Greiner, rédacteur en chef de Croire-La Croix

Première période de confinement (mars-avril-mai 2020) 
Messages et homélies du P. Philippe Padilla


 Le P. Padilla nous partage l'homélie des messes dominicales qu'il a célébrées en privé :


  • Jeudi 21 mai 2020, l'Ascension : le P. Philippe Padilla écrit à tous les paroissiens :
 Bonjour à toutes et à tous,
Nous tenons le bon bout ! Que cette fête de l'Ascension nous élève déjà pour nous préparer à prendre sérieusement toutes nos responsabilités afin de nous retrouver en assemblée adaptée pour célébrer et soutenir nos missions.
Continuez à bien prendre soin de vous, et à très vite pour les infos et les consignes pour reprendre le chemin de l'église.
Très fraternellement et en communion de prière.
  Père Philippe.

Le P. Padilla nous partage l'homélie de la messe du jeudi 21 mai, qu'il a célébrée en privé :

Jésus avait passé une partie de son ministère terrestre à annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume Et il n'a pas simplement été un observateur de la misère et un dénonciateur des malheurs que nous pouvons expérimenter dans notre vie. Il s'est impliqué personnellement, il a soutenu les malades, il les a guéris, il a écouté les gens en détresse, il a partagé avec les plus pauvres, il a redonné une place et de la dignité aux exclus, aux oubliés ; il a invité chacun à la justice, à faire la vérité, à aimer, à pardonner. Il a donné sa vie pour nous. Il est ressuscité pour nous.
Maintenant, quarante jours après Pâques, l’Ascension apparaît comme l’étape ultime de cette résurrection. Et en montant auprès du Père, Jésus ressuscité affirme qu'il est Dieu avec nous jusqu'à la fin du monde. Il est vraiment avec nous au quotidien, et il est Dieu : un Dieu relation qui nous accompagne dans la mission qui nous est maintenant confiée. Ce que Jésus a commencé, c'est à ses disciples de le continuer.
Mais à l’Ascension, Jésus n’est pas pour autant devenu absent. II a seulement changé le mode de sa présence au milieu de nous, il a changé les manières de le rencontrer. Ainsi, l’Ascension nous apprend d’abord à ne pas mettre la main sur Jésus. S’il s'esquive ainsi, c’est justement pour nous obliger à croire en sa nouvelle manière d’être présent. L’Ascension nous découvre alors le sens profond de l’Eucharistie. Jésus n’a plus à être à nos côtés, puisqu’il veut être en nous. Il n’a plus à être notre compagnon de route, puisqu’il est notre force pour marcher. Il n’a plus à être un proche que l’on peut embrasser et toucher, puisqu’il devient notre vie. Il n’a plus à être vu, puisqu’il devient notre regard. Il n’a plus à être notre ami puisqu’il est devenu notre puissance d’aimer. Il n’a plus à être notre interlocuteur, puisqu’il est devenu notre parole.
 
Nous ne devons donc pas rester là, bouche bée, à regarder le ciel... Nous sommes invités non pas à tourner nos regards vers l'au-delà, mais bien vers ici et maintenant, avec tous les défis humains, sanitaires, écologiques, économiques qui nous attendent encore pour faire réellement gagner la vie en n’oubliant personne.

La mission peut commencer. Elle est la joie d’annoncer au monde la Bonne Nouvelle du Christ. À la fête de l'Ascension, nous sommes alors invités à reconnaître cet amour reçu, et à le partager avec les autres. Nous sommes appelés à être les témoins de Dieu en étant capables d'aimer puisque croire en Dieu, ça ne sert qu'à aimer. Ainsi la bonne nouvelle nous propose une autre manière de regarder les autres, tous les autres. Et alors à l’Ascension, l'Esprit est déjà dans nos cœurs pour nous faire passer dès maintenant de la guerre à la paix, du rejet à l'amour, de la peur à la confiance, de la mort à la vie : pour que, dès maintenant, quelque chose de la joie de l'au-delà éclaire notre vie et notre monde. Nous sommes invités, comme les apôtres, à ne pas rester de simples spectateurs du ciel, mais à devenir toujours plus des acteurs de la mission par Jésus, le Christ, Notre Seigneur. Amen !


  • Dimanche 17 mai 2020, 6° dimanche de Pâques : le P. Philippe Padilla écrit à tous les paroissiens :  
 Bonjour à chacune et chacun,
en espérant que vous restez bien en forme et que tout se passe bien pour faire réussir cette sortie de confinement sans être imprudent.
Pourtant c'est encore un dimanche "confiné" pour nos célébrations eucharistiques. Tout autant, nous pouvons espérer à Pentecôte, fête de l'Esprit qui libère et nous envoie !! J'ai donc déjà envie de vous dire: A très bientôt !!
Bon dimanche en continuant de prendre soin de vous et des vôtres. 
        Père Philippe

Le P. Padilla nous partage l'homélie de la messe du dimanche 17 mai, qu'il a célébrée en privé :

Notre foi nous dit que Jésus, mort et ressuscité, est toujours présent et agissant aujourd’hui.
Pourtant, après la mort de Jésus, les disciples ont tout de même vécu le manque, l’absence de celui qu’ils ont aimé, suivi. Nous-même, nous connaissons l’expérience douloureuse de l'absence. Absence de nos chers disparus. Mais il y a aussi ceux qui sont absents de nos vies par les barrières que nous érigeons, par les solitudes trop souvent subies, par le confinement que nous avons dû vivre et qui dure encore par certaines mesures et précautions à tenir…
C’est dans ces expériences-là que veulent alors résonner une nouvelle fois, les Paroles de Jésus et Jésus nous parle bien sûr de son Père... « Je prierai le Père... » « je suis en mon Père » « celui qui m'aime sera aimé de mon Père ».
C'est normal, il n'est venu que pour cela : nous révéler, par ses paroles et ses gestes, la véritable identité de Celui que personne n'a jamais vu, ce Dieu que les hommes, depuis la nuit des temps et sous toutes les latitudes, ont recherché en lui donnant les noms les plus divers, Celui-là même dont les prophètes d'Israël ont témoigné, et que Jésus a l'audace d'appeler familièrement « Papa ». Oui, Jésus prête sa voix et ses mains à Dieu son Père pour que la Parole de Dieu puisse retentir à nos oreilles, pour que la tendresse de Dieu puisse nous être signifiée.
Et tout autant, quand Jésus nous parle de son Père, il ne peut pas ne pas nous parler aussi de l'Esprit, puisque cet Esprit-Saint, c'est précisément l'Amour qui les unit l'un à l'autre, le Père au Fils et le Fils au Père : « Moi je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous. C'est l'Esprit de vérité. » que nous fêterons à Pentecôte (espérons-le par des célébrations publiques). L’Esprit est ainsi donné pour être désormais cette présence en nous et à travers ce qui nous anime pour nous mettre alors en action, pour vivre notre foi, pour témoigner de Dieu, pour donner corps ensemble au Ressuscité. Désormais, la mission chrétienne consiste donc à recréer cette relation d’amour entre le Fils et le Père, entre nous et avec Dieu. Et l'Esprit nous invite à ne jamais désespérer, ni des autres, ni surtout de Dieu, ni même de moi-même. L'Esprit est assez puissant en chacun de nous pour vaincre toutes nos résistances. L'Esprit est assez patient pour me mener là où Dieu veut, en choisissant de vivre et d’aimer, en donnant la victoire à la vie, à l’amour.
L’Esprit qui nous habite nous rend ainsi capables d’un tel exploit ; comme pour Philippe en mission chez les Samaritains. Les gens n’entendaient pas seulement parler des signes de la présence de Jésus ressuscité par la bouche de Philippe; ils voyaient Jésus à travers lui... tout un programme donc.
Croire, c'est donc nous laisser habiter par cette promesse et cette expérience. Ce qui nous fait vivre, ce qui nous fera vivre au cœur même des incertitudes, c'est de voir Jésus vivant, de le voir vivre près du Père et vivre en nous. Et nous, animés par L’Esprit, nous devons toujours être prêts à témoigner ainsi de notre foi, à nous expliquer même devant tous ceux qui nous demandent de rendre compte de l'espérance qui est en nous. Bien entendu, faisons-le avec douceur et respect, comme l’écrit l'apôtre Pierre. Si notre foi est vraie et vivante, elle façonnera toute notre vie et nous conduira à poser des actes qui ne peuvent laisser notre entourage indifférent : défendre la vie, prendre le parti des plus fragilisés, savoir poser les mots ou les gestes d’attention et de soutien,  tisser et préserver les liens...  et tant d’autres gestes, tant d’autres choix qui ne peuvent rester cachés et qui sont attendus par d’autres de notre part…
La foi est donc un chemin qui n’est pas tracé d’avance; c’est un parcours à faire et à inventer sans cesse. L’urgence reste de se mettre en route, car c’est sur nos chemins de vie que nous pouvons rencontrer Jésus qui s’identifie au chemin. Aimer, comme Dieu aime, c'est déjà la preuve de l'existence de Dieu. Aussi, le témoignage que nous devons donner au monde, c'est celui d'un amour sans limites. Amen.

  • Dimanche 10 mai 2020, 5° dimanche de Pâques : le P. Philippe Padilla écrit à tous les paroissiens :  
 Bonjour à chacune et chacun,
Demain c'est le "fameux" 11 mai annoncé et attendu. Certes tout n'est pas fait, mais chacun prendra sa part, sa responsabilité et son exemplarité pour que les étapes soient validées et pour alors avancer ensemble...
Comme un "clin Dieu", Jésus nous dit qu'il est le Chemin, la Vérité et la Vie et en écho notre Evêque nous guide dans cette direction. Vous trouverez 
ici sa lettre aux Diocésains.
A très bientôt pour nous organiser et pour vivre, croire et célébrer... et déjà je vous invite, en suivant toutes les règles sanitaires en vigueur (entre autres 10 personnes réunies maximum dans des lieux adaptés + tous les gestes barrières qui vont bien), à faire vivre ce mois de Marie. Je vous mets donc également 
le message du Pape pour ce mois de Mai.
Bon dimanche et prenez soin de vous !
Fraternité et prière portent mes salutations !  
 Père Philippe

Le P. Padilla nous partage l'homélie de la messe du dimanche 10 mai, qu'il a célébrée en privé :

C’est dingue comme persiste cette image d'un Dieu tout puissant, éternel, loin de nous mais qui sait tout et voit tout !
Du coup, reconnaissons qu’il n’est peut-être pas si évident de rencontrer Dieu dans cette fragile humanité de Jésus. Du moins Thomas, Philippe et peut-être d’autres semblent bien en être là… Ainsi, croire en Dieu n'a donc rien d'évident, ni croire en Jésus d’ailleurs ; Lui qui est reconnu comme ressuscité par Dieu au petit matin de Pâques, nommé Fils de Dieu, uni à son Père.
L’évangéliste Jean fait donc une mise au point et dit que celui qui regarde et voit Jésus regarde et voit le visage de Dieu agissant parmi nous. En le ressuscitant, Dieu assume donc comme siennes toutes les actions de Jésus : cet homme fraternel, humble, fragile et même vulnérable qu’il est mort en croix. Désormais, il est alors inutile de chercher Dieu ailleurs que dans Jésus. Sa parole, ses actions, sa vie tout entière sont révélation de Dieu. Cependant Jésus, « Dieu-avec-nous », est un homme qui a faim et soif, qui est fatigué, qui s’impatiente et peut même piquer une colère. Un homme qui a des amis avec qui il discute, vivement à l'occasion, avec qui il partage, il échange, il vit au quotidien. Cependant, à tous, Il proclame un projet divin, un amour possible, une parole d'humanité, de fraternité, de solidarité. Toujours Jésus reste attentif aux plus souffrants, aux plus petits, aux plus faibles, aux plus minables même. Loin de mépriser les estropiés de la vie, tous ceux qui sont plus ou moins tordus ou enfermés dans leur esprit, dans leur cœur, dans leur être même… Lui, sans cesse, il les accueille et leur dit la Parole qui les relève, qui redonne une place dans l’humanité et qui ouvre un avenir. Voilà ainsi sa toute-puissance ! Le voilà, le visage de Dieu que demande à voir Philippe.
Aussi aujourd’hui encore, si nous voulons connaître Dieu, il nous suffit de regarder Jésus et de le suivre. Nous devons nous engager dans son chemin. Dieu n'est pas ailleurs que dans la vie des hommes et des femmes, dans la vie vraiment humaine des pauvres que nous sommes tous. Voilà le Dieu qui nous est révélé et auquel nous tâchons de croire. Un Dieu qui accomplit des œuvres de compassion, de pardon et d'amour. Un Dieu qui établit la dignité de toute personne, qui rétablit la solidarité, les attentions et qui libère de tout ce qui nous alourdit, nous entrave, nous sépare. Ainsi, Dieu est au cœur de nos actions quand elles sont profondément humaines mais aimantes par-dessus et qui commencent déjà dans la simplicité et le quotidien de nos vies.
Nous sommes donc invités à suivre ce chemin. Il s'agit du chemin de vie de tous les jours, la vie avec nous-mêmes, notre passé, notre histoire, nos forces et nos limites, nos problèmes personnels, nos choix faits et à faire. Il s’agit du chemin de vie avec les autres et on sait que c’est encore un chemin plus exigeant encore… Pourtant, il n'est pas d'autre chemin d'humanité pour qui se dit chrétien, pour qui affirme croire en Jésus. A chacun alors de prendre sa place, toute sa place, rien que sa place… personne n’est exclu, tout le monde est attendu. Ainsi comme il est réconfortant, encourageant alors d’entendre ensemble la voix de Jésus  qui nous redit : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé ! ». Nous avons toutes les raisons d’espérer et d’aller de l’avant. Car non seulement Jésus viendra nous prendre pour que nous soyons avec lui là où il est, mais il est déjà chaque jour le chemin à prendre, présence et compagnonnage sur nos routes de vie. Jésus est lechemin, parce qu’il est la vérité possible et réalisée du projet de vie et d’amour de Dieu, parce qu’il est, à lui seul, aujourd’hui comme hier, toute la révélation du Père.
Maintenant, nous sommes les signes vivants de sa présence agissante dans l’Église d’aujourd’hui, pour le monde d’aujourd’hui. Et comme les premières communautés, nous ne devrions jamais avoir peur de nous adapter aux circonstances, aux situations, aux rencontres, aux échanges, aux réalités de notre époque, de notre monde... Un bon chemin donc pour un « déconfinement » réussi, n’est-ce pas ?! Amen.

  • Dimanche 3 mai 2020, 4° dimanche de Pâques : le P. Philippe Padilla écrit à tous les paroissiens :
  Bonjour à chacune et chacun,
Gardons le cap... mais vous me manquez !!
Bon dimanche. Fraternelles salutations.
Comme d'habitude on fait circuler si on le veut pour n'oublier mersonne et pour partager. 
La messe du jour est dite pour MICHEL D. que nous confions à la Paix de Dieu.            Père Philippe

Le P. Padilla nous partage l'homélie de la messe du dimanche 3 mai (dimanche "du Bon Pasteur"), qu'il a célébrée en privé :

Toujours dans ce temps de Pâques, toujours confinés mais toujours  tournés vers la résurrection (et un peu vers le 11 mai quand même et vers le 2 juin encore plus !!!). Bref, aujourd’hui voici que cette Parole de Dieu veut nous ouvrir à l’engagement de ceux qui accueillent le Ressuscité et à la croissance de l’Église. Aussi, avec Saint Pierre (2° lecture), laissons-nous guider vers Pentecôte et combler de l’Esprit. Pour cela, la voix de Pierre retentit déjà dans la 1° lecture (Ac 2, 14…41): « Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié. ». Le message est clair : Jésus est le Messie. Et le message est reçu quand il entraîne un changement de comportement. « Les auditeurs furent touchés au cœur… ‘Que devons-nous faire ?’ » demande-t-on à Pierre.

Cette question n’est pas un détail. Elle vaut pour nous également : nous mesurons notre accueil de la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ au changement de vie qu’elle entraîne, à la conversion qu’elle suscite. Cette conversion, à laquelle nous avons à nous préparer, se fait dans et par le don de l’Esprit-Saint, mais tout autant par notre réponse afin de nous situer, de nous prononcer par rapport à Jésus.

Or Jésus, le Christ, vient à nous comme le Bon Berger qui veille sur nous. Disons-le tout de suite ; la figure pacifique du berger et de ses brebis n’est pas une version mièvre et édulcorée du Messie et de son peuple (chacun de nous) ; Il n’y a jamais de place à la naïveté, il n’y a que la vraie vie. Et dans la vraie vie il y a des difficultés, des drames, des souffrances, la mort aussi…  mais nous le savons aussi depuis la croix, la promesse d’une issue heureuse s’envisage toujours, comme tout le psaume 22 (du jour) nous le redit : …« Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre…», pour vivre avec Dieu ici, maintenant et pour toujours.

Ainsi, le Bon Berger fait davantage que veiller sur le troupeau : par lui, nous ne sommes jamais seuls : « Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie » ; Ainsi ce bon berger vient à nous à la manière d’un mot de Saint-Exupéry : « Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction. » C'est tout à fait cela, l'amour de Jésus et des brebis. Jésus nous invite à regarder dans la même direction que Lui. Et c'est ainsi que nous serons libres. Il nous dit simplement de regarder avec foi, espérance et charité chacun comme un frère et une sœur à aimer, digne d'être aimé(e). Il nous dit de regarder Dieu comme notre Père. Là, nous sommes sûrs d'être sur un chemin de liberté. C’est comme cela que résonne sa voix, sa Parole, sa Bonne Nouvelle, mais jamais il ne forcera notre conscience ; il attendra notre réponse.

Tout est entre nos mains. Habitués à la pénombre de  notre bercail (confinement oblige mais aussi tout ce qui nous tente d’habitude pour ne pas répondre à ses appels), une brèche s’ouvre aujourd’hui sur le monde illuminé par la Résurrection et nous appelle à la vie. À nous de choisir librement de suivre Celui qui se met au service de notre liberté.

C’est un choix de vie, de foi que nous avons à poser. N’en faisons pas une simple option. Cette affirmation tranchée nous rejoint en ces temps où attentes, indécisions, obligations, incompréhensions, peurs, divisions, agacements, découragements… risquent tellement de réduire la foi à une orientation privée… et privée de tout, du coup !

Allons donc à lui, à sa rencontre, à son écoute.  Voilà ce qui peut susciter notre adhésion et impliquer un changement de vie. Et demandons-nous sincèrement comment nous pourrons être témoins du Christ par notre liberté de pensée et par notre manière de vivre la fraternité. C’est là qu’il nous appelle et nous attend, Lui qui est venu pour que nous vivions dans « la maison du Seigneur pour la durée de mes jours. » Amen.   


  • Dimanche 26 avril 2020, 3° dimanche de Pâques : le P. Philippe Padilla écrit à tous les paroissiens : 
 Bonjour à tous, 
et j'espère que chacune et chacun d'entre vous, et dans votre entourage, continue à bien se porter.
En Eglise, je vous propose de nous mettre en route avec les disciples, Cléophas et son ami, de Jérusalem vers Emmaüs. Nous y rencontrons Jésus ressuscité qui nous rejoint sur nos chemins de vie.
Bon dimanche et prenez bien soin de vous.
PS: Bien entendu, vous faites suivre pour faire signe et garder le lien avec tous, entre tous.
      Père Philippe

Le P. Padilla nous partage l'homélie de la messe du dimanche 26 avril, qu'il a célébrée en privé :

 

Depuis le premier matin de Pâques, et aujourd’hui encore, nous pouvons proclamer : « Le Christ est ressuscité, alléluia ! Il est vraiment ressuscité, alléluia ! »
Depuis, sur nos chemins de vie, Jésus veut et vient nous rejoindre. Comme Jésus rejoint les disciples d’Emmaüs sur leur route, il nous rejoint aujourd’hui sur notre route (même si cela reste des tous petits circuits en ce temps de confinement !). Petits tours, grands axes ou longues routes, voilà que trop souvent, nous ne le reconnaissons pas. D’ailleurs, nous ne l’attendions pas forcément là, trop préoccupés certainement par ce qui nous anime jusqu’à risquer d’être un peu trop autocentrés... Bref, pas étonnant alors que les deux disciples soient étonnés de la question de  cet inconnu : « Vous discutiez de quoi ? – Toi seul ne le sais pas ! ». De quelle planète il débarque celui-là ?!?
Pas étonnant non plus qu’en insistant un peu, les disciples ne livrent qu’un point de vue bien restreint, un portrait tout de même un peu pauvre d’un leader en qui ils avaient pourtant mis leurs attentes, certes très politiques, mais qui auraient justement servies leurs intérêts : « Et nous qui espérions que c’était lui qui allait libérer Israël ! ».
Heureusement, Jésus ne laisse pas tomber car Dieu depuis toujours cherche cette rencontre avec l’homme. Bien sûr, l’homme aussi est capable de chercher Dieu, mais attention de ne pas chercher un dieu uniquement taillé à notre mesure, comme nous le voulons, quand nous le voulons. Alors depuis toujours, et coûte que coûte, fidèlement, Dieu prend l’initiative et tente une alliance, un lien, une approche, une reconnaissance ; il cherche une réponse d’amour à son amour. En Jésus-Christ, il trouve même l’alliance nouvelle et éternelle : être présent au milieu de nous (signe, parole et nourriture) et vivre ainsi la rencontre. De là, pour envisager Dieu présence dans nos vies, il faut peut-être le laisser se présenter, lui laisser la parole pour donner le temps à ses mots de toucher nos cœurs et nos esprits. Du coup, Jésus explique les Ecritures aux disciples d’Emmaüs, et aujourd’hui encore la Parole de Dieu devient parole vivante, dialogue et lien si nous ouvrons la Bible, si nous lisons (un conseil : lisez à voix haute), entendons, écoutons, comprenons, interprétons, questionnons les 73 livres de notre histoire de famille, de croyant ; notre histoire qui continue à s’écrire au présent et qui ouvre un avenir pour aimer Dieu, s’aimer soi-même et aimer les autres, et ainsi bâtir notre monde du vivre ensemble en s’adaptant, en inventant, en respectant, en patientant car justement projet de Dieu, présence de vie, attention à la vie.
Que voulons-nous ?... sans attendre le 11 mai d’ailleurs… Un fatalisme stérile ou une lutte pour combattre le mal ? Un engagement éclairé ou une ignorance crasse ? Une idéologie enfermée ou une expérience vécue ? Une destinée subie ou un choix responsable ? Alors déjà, allons-nous retenir Dieu à nos côtés ou le laisserons-nous disparaître dans ‘nos nuits’ … ?
Dieu ne s’impose pas, il se propose. Et Jésus semble alors aller plus loin mais ne préfèrerait-il pas rester avec nous ?!! Bien sûr et super !! Les 2 hommes lui disent justement en insistant : « Reste avec nous ».
Alors Jésus se donne. Par ce pain partagé, il est sûr de rejoindre le plus grand nombre. Par cet aliment si simple, si basique, il vient dire le travail de tous les hommes et de toutes les femmes à chaque époque. Par ce signe si commun, il peut être présent au plus près de chacun. Par cette nourriture, il peut faire grandir chacun dans la foi et faire advenir un ami, un frère, une sœur, présence ainsi du bonheur qui doit brûler nos cœurs du désir d’en vivre, comme depuis toujours il brûle le cœur d’un Dieu qui est amour.
Pour le moment, la situation actuelle fait que nous sommes toujours sur la route (41° jour), la route de la Parole, puisque nous ne pouvons pas encore nous retrouver et nous rassembler « à l’auberge ». Pour autant, et nous le comprenons dans cet épisode des disciples d’Emmaüs, cela ne nous rend pas le Christ moins présent, peut-être que justement il a davantage de temps pour nous parler au cœur, nous qui sommes trop souvent « lents à croire ». Aussi de notre côté, optimisons encore ce temps et continuons, le cœur brûlant de foi, d’espérance et de charité, d’approfondir cette rencontre (sans barrière aucune !), de fortifier notre hospitalité au projet de Dieu de demeurer en nous,  de nourrir notre désir de partager plus pour oser dire, dans notre prière d’abord, puis par nos actes et en vérité : « Reste avec nous, Seigneur », et déjà alors préparer notre témoignage de disciple, notre élan de témoin de l’amour de Dieu pour tous les rendez-vous qui ne manqueront pas de revenir. Amen.


  • Dimanche 19 avril 2020, jour de la fête de la Divine Miséricorde : le P. Philippe Padilla écrit à tous les paroissiens :
  Bonjour à chacun et chacun, 
Je vous souhaite en forme et avec Jésus je vous dis: "La Paix soit avec vous !", et à la suite de Thomas : "Heureux ceux qui croient sans avoir vu !" Alléluia !! 
Je pense à vous, je prie pour vous. (Ce matin messe à 11h). 
Fraternelles salutations et bon dimanche      Père Philippe

Le P. Padilla nous partage l'homélie de la messe du dimanche 19 avril, qu'il a célébrée en privé :
 
« Augmente en nous ta grâce pour que nous comprenions toujours mieux quel baptême nous a purifiés, quel Esprit nous a fait renaître et quel sang nous a rachetés. ».  Notre prière d'ouverture de cette liturgie de ce 2e dimanche de Pâques, vient directement interpeller notre foi, à nous qui professons, dans le confinement de nos maisons, que Jésus-Christ, Fils de Dieu, est mort et ressuscité !
Jésus et ses apôtres formaient une petite communauté qui s'était donnée comme mission de changer le monde, d'établir un royaume de justice et de paix sur la terre. Thomas est l'un de ceux qui croyaient vraiment à ce vent de fraîcheur que Jésus annonçait. Aussi, face à la mort de Jésus et confronté à cet événement tellement dur pour lui, il reste enfermé dans sa peine, replié sur lui. Déjà qu’il n’était pas capable d’accepter la mort de Jésus, alors rien de surprenant à ce que Thomas refuse de croire à la résurrection de Jésus… Maintenant, il n’acceptera pour vrai que ce qu'il peut voir, toucher, expérimenter…
Et en ce sens, Thomas nous ressemble. C'est chacun d’entre nous dans notre cheminement de foi : notre foi en Jésus ressuscité est souvent ébranlée par les coups durs de la vie. Reconnaissons que dans cette ambiance actuelle, nous risquerions bien de nous laisser aller à penser qu’il soit plus facile de croire au pouvoir du mal ingérable, incontrôlable et inéluctable pour changer le monde qu'au pouvoir de l'amour, de l’attention, du soutien et de la prise de responsabilités.
Mettons alors à profit ce temps, temps pascal avant tout qui dure cinquante jours (après même le 11 mai !!). Nous aurons bien besoin de ce temps pour faire nôtre la joie de la résurrection. Durant les sept dimanches de Pâques, il sera donc sans cesse question du peuple des baptisés rayonnant de la joie pascale. Et les récits d’apparition du Ressuscité veulent nous montrer que la foi est un chemin, un passage graduel du doute à la confiance, de la peur à une paix inattendue. C’est accepter d’être en chemin avec ses moments forts et ses chutes dont il faut à nouveau se relever pour avancer. Pourquoi ? Parce que Notre Dieu est le Dieu de la vie ! Et la vie est en mouvement !!
Mais comment s’ouvrir à une telle Vie ? « Cesse d’être incrédule, sois croyant. ».
Bienheureux sommes-nous si nous avons le désir de croire en la Vie plus forte que tout mal et même plus forte que la mort, d’espérer l’amour plus vrai que le péché, les égoïsmes et les divisions, d’accueillir la miséricorde au plus intime de nos refus, de nos craintes, de nos découragements et de nos doutes.
Aussi, contemplons et écoutons Jésus nous dire « la Paix soit avec vous », en se manifestant à ses disciples, en se donnant à voir et en montrant ses mains et son côté transpercés : il annonce qu'il est la Paix. Il est cette victoire de l'amour sur le mal, sur le péché, la souffrance et la mort. La résurrection de Jésus n'est pas un tour de magie mais c’est l’angoisse convertie en paix, la tristesse transfigurée en joie, la solitude habitée par la présence, l’atroce déception traversée d’un souffle de confiance, la fragilité affermie par la force jusqu’au pardon s’il le faut : Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité !!
La Vie nouvelle est ainsi résurrection de la confiance, certitude de l’amour de Dieu, douceur de sa présence,  dépassement de soi et ouverture à l’autre. Bien plus, « De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » Désormais nous savons qu’il est possible à la suite de Jésus, d'aimer, de s’ouvrir, de servir comme lui. Jésus est là au cœur de nos vies et il nous fait vivre cette même vie.Tout du moins il compte sur nous, avec nous.
Dans cet élan de confiance, Thomas a tout compris et il a reconnu Dieu en Jésus. Alors si en ce sens, Thomas nous ressemble, il nous suffit d’un « oui », un simple « oui » à notre baptême pour s’écrier avec Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »  et écrire ici et maintenant dans ce contexte si particulier nos actes d’Apôtres avec patience et courage. Amen.


  • Dimanche 12 avril 2020, jour de Pâques : le P. Philippe Padilla écrit à tous les paroissiens : 
 Bonjour à chacun et chacun,
LE CHRIST EST RESSUSCITE ALLELUIA !!  je vous laisse répondre... !!!!!!!
Joyeuses Pâques à tous.
Je célèbre à vos intentions et à toutes celles confiées ce matin à 11h. Très fraternellement 
     Père Philippe

Le tombeau est vide !!!! Le temps de Pâques s’ouvre pour eux comme pour nous et les disciples rencontrent désormais, de multiples manières, le Christ vivant.
Y-a-t-il des preuves de la résurrection ?
Avant cela, il faut être clair : sans la foi, on reste aveugle ! Mais notre foi s’appuie sur des signes et des témoignages tangibles :
  • Les prophéties de l’Ecriture : l’Ancien Testament annonce la venue du Messie, en plusieurs passages ; ses souffrances, sa mort et sa résurrection sont prophétisées. Cette période de confinement nous donne du temps pour ouvrir et parcourir la Bible et ses 73 livres (46 A.T. et 27 N.T.)…
  • Le témoignage de Jésus : le Seigneur avait annoncé́ par trois fois, sur la route vers Jérusalem, sa passion et sa résurrection comme nécessaires. L’amour doit affronter la mort. Celui qui apporte la vie de Dieu va subir la mort... pour la vaincre. Dans notre Bible, les 4 Évangiles comme autant d’approches nous les relatent… relisons-les !
  • Le témoignage des disciples : « Nous avons vu le Seigneur ! » Les disciples sont restés fermes dans leur témoignage, face aux quolibets, face au fouet, face à la mort. Ils n’en ont tiré́ aucun bénéfice personnel, allant jusqu’au martyr s’il le fallait. Qui aurait envie de donner sa vie pour un mensonge ? Non, quelque chose s’est passé qui a bouleversé leur propre vie. Pierre, qui avait trahi, et Paul, qui avait persécuté́, ont été́ transformés en apôtres courageux. Pendant tout le Temps de Pâques, le Livre des Actes des Apôtres nous partage ces vies ressuscitées advenues après Pâques.
  • La vitalité́ de l’Eglise : sa croissance et son expansion dans le monde sont des signes forts de la présence du Ressuscité. Les persécuteurs sont défaits, les empires ploient, les foules se convertissent, l’évangile est répandu. Aujourd'hui, la Bible reste un des livres le plus traduit au monde…
  • Notre propre réflexion n’est-elle pas aussi un témoignage inspiré ? Si nous réfléchissons bien, la résurrection de Jésus n’est-elle pas nécessaire ? La vie des Saints connus ou anonymes, notre propre témoignage éclairé par une foi nourrie, nos engagements et nos choix de vie et dans nos vies, notre prière, notre vie sacramentelle… continuent d’écrire les Actes des Apôtres aujourd’hui.
Maintenant donc, en écho à Martin Luther, prenons la résurrection à notre compte : « Quand tu lis : Le Christ est ressuscité, ajoute aussitôt : je suis ressuscité avec lui, car il faut que nous soyons rendus participants à sa Résurrection. Ne pas apprendre cela, c’est ne rien apprendre du tout »
La Résurrection de Jésus-Christ est ainsi le cœur de notre foi. Pourquoi ? Parce que Jésus est vivant ! Voilà̀ le cri du cœur des disciples, hier comme aujourd’hui. Si Jésus est resté enfermé au tombeau, nos prières sont des illusions, nos sacrements des mensonges, notre espérance vaine. Mais non, Jésus est vivant ! Il nous appelle à choisir la vie ; il nous communique sa vie pour que nous soyons, dès maintenant, des vivants jusque dans la mort, puisqu’elle est devenue « passage » et n’a donc plus le dernier mot. Ainsi le mystère de Pâques nous donne une nouvelle identité et un nouveau nom : nous sommes sauvés, rachetés, renouvelés, nous sommes chrétiens, et nous n’avons plus besoin d’avoir peur ou de désespérer. La résurrection de Jésus nous amène à nous rappeler, dans les moments les plus difficiles comme face aux petits défis quotidiens, comment Dieu alors nous réconforte et nous donne la force de persévérer… Amen ! Alléluia ! 

  • Samedi 11 avril 2020 (Veillée pascale) : le P. Philippe Padilla écrit à tous les paroissiens :
 Pour notre paroisse aussi la veillée pascale se prépare !
Sur la radio RCF Email Limousin  et sur la chaîne Youtube du diocèse de Limoges, vous pourrez suivre en direct cette célébration de la veillée pascale 2020 présidée par notre Évêque, en sachant que je serai, comme les prêtres de notre diocèse, chacun célébrant à la même heure.
Notre communion se dira là par ce lien fort qui nous unis tous ensemble. Ainsi vous serez bien  tous présents dans ma prière, forts de ce que nous avons déjà vécu en paroisse et déjà riches de ce qui nous attend encore ensemble !
Dans cette confiance, je vous partage (ci-dessous) ce petit texte du rédacteur de "Croire" en vous souhaitant une belle veillée.
Prenez soin de vous et de ceux qui vous sont confiés. Très fraternellement
 
           Père Philippe

 La grande victoire !
La plus grande des victoires, celle de la vie sur la mort, aurait pu passer inaperçue et disparaître dans le flot des événements de l’histoire. Marie-Madeleine, Pierre, Jean et les autres n’ont vu qu’une pierre roulée pour appuyer leur foi. Certains ont entendu les mots énigmatiques d’un ange (ou de deux hommes, les évangiles divergent sur la question), pour oser croire à l’inouï ! C’est peu. Pourtant, croyants convaincus ou plus hésitants, nous emboîtons le pas de ces premiers de cordée et, chaque année à Pâques, l’Église se rassemble pour se réjouir et fêter le Ressuscité. Mais, cette année, il nous faut faire autrement. Pas de feu nouveau pour nous regrouper, nous réchauffer et nous rassurer, pas d’assemblée réunie autour des nouveaux baptisés pour chanter "Alléluia" et se réjouir… Aujourd’hui, il nous faut trouver d’autres moyens pour célébrer le Ressuscité, et emprunter d’autres chemins pour nous rapprocher et nous sentir en communauté. Alors oui, c'est la vie et la communion et non la maladie et le confinement qui auront le dernier mot ! Plus que jamais, c'est illuminée par la foi, l'espérance et la charité que la fête de Pâques 2020 ne passera pas inaperçue dans le flot des événements… Elle les transfigurera ! 
P. Sébastien Antoni, prêtre assomptionniste, rédacteur à Croire

  • Jeudi 9 avril 2020 (La Cène du Seigneur) :
     Pour commencer ce Triduum pascal 2020 et pour aller ensemble et spirituellement au cœur de notre foi quand en ce jour, chaque prêtre, uni à chacun d'entre vous, refait les gestes de Jésus , non pour mimer le Seigneur, mais pour nous imprégner tous de ce qu’Il est, je vous redis ma fraternité et mon service.
    Je vais célébrer la messe ce soir à 18h en direct avec Mgr Bozo à la même heure sur la chaine Youtube du diocèse et sur RCF Email Limousin 
    Bonne montée vers Pâques !  
         Père Philippe

  • Dimanche 5 avril 2020 (Rameaux)
Même confinés, le calendrier se déroule et nous voilà à Rameaux. Et même si nous ne sommes pas exceptionnellement (et heureusement d’ailleurs pour notre santé et celle des autres) rassemblés en  nos églises, je nous souhaite d’être nombreux, très nombreux avec nos Rameaux à bénir en main. Ainsi aujourd’hui,  nous commémorons à la fois deux événements : d'une part, l'entrée solennelle de Jésus à Jérusalem où il fut acclamé par une foule agitant des feuillages toujours verts, et d’autre part, la Passion du Christ et sa mort sur la croix. C’est donc aujourd’hui, dans ce contexte si particulier où chacun (comme un peu retiré dans sa chambre et donc dans le secret comme nous y étions invités en ce début de Carême il y a déjà 40 jours !) nous pouvons faire le choix de reconnaitre et suivre Jésus. C’est aujourd’hui que nous pouvons faire alors de la bénédiction de Dieu, c’est-à-dire le bien qu’il veut pour nous, non pas un vœu pieux mais une réalité à mettre en œuvre dans nos vies.

Faire un choix ? A travers sa Parole, Dieu lui-même nous le rappelle.
En effet, il y a deux mille ans, certains - autorités civiles, religieuses, la foule - ont choisi : D'un côté, Barabbas criminel, rebelle, meurtrier, qui attendait en prison le jour de son exécution. 
De l'autre côté, Jésus-Christ, le Fils bien-aimé du Père, qui avait été de lieu en lieu faisant du bien, le seul Juste que la terre ait porté.- Lequel voulons-nous ? Barabbas ou Jésus qui est appelé Christ ? « .., Lequel voulez-vous que je vous relâche ? Et ils dirent : ‘’Barabbas’’... Que ferai-je donc de Jésus qui est appelé Christ ?... Qu'il soit crucifié... Mais quel mal a-t-il fait ?... Qu'il soit crucifié.... »
Et du coup, le brigand relâché court toujours et avec lui le mal et la violence, les égoïsmes et les manques de civisme… courent toujours aussi. Et face à cela désormais se dresse la croix qui rappelle de quelle mort mourut le Sauveur Jésus, comme si Dieu ne voulait pas que la mort de son Fils soit oubliée…
 
Nos rameaux sont donc plus que des porte-bonheurs : le signe de la vie que Dieu veut pour nous tous. Nos rameaux avec leur feuillage persistant portent le signe de la vie que nous avons à construire ensemble, ici et maintenant à chaque génération.
Ainsi, aujourd'hui encore, dans sa grande patience, Dieu, par Jésus-Christ qui désire entrer chez nous, en nos vies, appelle chacun à se tourner ensemble vers ce qui fait la vie, la vie meilleure, vers ce qui donne de l’espoir, de la dignité, de la solidarité, de l’attention, du soutien, du soin, de l’abnégation s’il le faut, du courage et de la patience encore et donc et surtout de l’amour pour tous.
- Alors lequel voulez-vous ? Écouter la voix de Dieu, croire la Parole de Dieu ? Ou Écouter la voix du menteur, la loi du plus fort, de la violence, de la fatalité, de la paresse, de l’indifférence ?
 - Lequel voulez-vous ? Un compagnonnage et une présence qui se révèlent parce que la confiance (et donc la foi) se nourrit des signes et des rencontres ? Ou une secte, une religion sur mesure et individuelle, des rites et des traditions vides de sens ?
- Lequel voulez-vous ? Un engagement et une fidélité qui construit une communauté et un avenir ensemble ? Ou un guichet ouvert juste quand j’en ai besoin ? Un « faire comme si » ?
 
Maintenant, Jésus, au nom de Dieu, entre chez nous. Nos Rameaux à la main (en nous unissant à la prière de toute l’Eglise), nous sommes le visage du Christ pratiquant qui se dit par nous, car le christianisme, c’est Quelqu’un capable de nous comprendre, de nous aimer, de nous secourir, de nous conduire, de nous donner une raison de vivre. Que nos Rameaux alors soient notre réponse à cette confiance et à cet élan de plus de vie, de plus d’amour.
Bonne montée vers Pâques ! Amen ! 

  • Dimanche 29 mars 2020
Nous retrouvons Jésus source d’eau vive (La samaritaine, 3° dimanche de Carême), Jésus lumière du monde (Aveugle né, 4° dimanche de Carême), et pour ce 5° dimanche de Carême Jésus sauveur vie et résurrection (Lazare) qui nous est proposée pour revenir aux sources de la vie que nous avons reçue dans le baptême.
Mais Jésus n'est pas venu abolir la mort et transformer d'un geste magique la condition de l'homme.
Ça se saurait en cette période où la mort rôde et frappe… Non, Il est venu montrer que Dieu n'est pas du côté de la mort, mais de la vie, et il est venu proposer à l'homme, dans la foi, l'espérance et l'amour, d'en sortir vivant et vainqueur. Cette victoire, Jésus l'obtient en passant lui-même par la mort. C’est avec cette expérience et cette promesse que dorénavant va surgir la vie pour tous les enfants de Dieu, où qu'ils soient dans le monde et dans l'histoire.
Ainsi, alors que nous pouvons être fragilisés par l’actualité particulière, activons notre foi : Dieu, notre Dieu, n’est donc pas le Dieu des morts, il est le Dieu des vivants. Dieu, notre Dieu, ne veut pas la mort de l’homme. Il ouvre alors les tombeaux. Il arrache l’homme au pouvoir de la mort pour l’aspirer dans le règne de la Vie. Il ne veut pas que l’homme soit anéanti, ni par la violence, ni par le mépris, ni par le mal et la maladie, ni par toute forme de péché. Il ne veut pas que la liberté humaine soit dominée par l’esprit du mal. Il ne veut pas que nous revenions à l’esclavage après avoir connu la liberté, fut-il en passer par quelques semaines de confinement et des règles plus strictes.
Avant tout, ce qu’il veut pour nous, c’est nous faire sortir du tombeau, non pas pour quelques mois ou quelques années, comme ce fut le cas pour Lazare, mais bien pour toujours. Oui, tout est donné en Jésus, tout est fait... et pourtant tout reste à faire !
En effet, comme il appelle Lazare à sortir du tombeau, comme il le fait apparaître encore empêtré des bandelettes qui entourent son corps, il appelle l’humanité à sortir de l’ombre de la mort pour resplendir de la lumière de la vie. Et le Pape nous l’a rappelé dans sa prière vendredi : ensemble !
Donc si depuis le jour de notre baptême, la vie éternelle est commencée, il y a encore dans nos vies bien des odeurs de mort à chasser... des jalousies, des mesquineries, des colères, des coups bas, des doutes, des désobéissances, des autosuffisances… qui entravent notre marche, au point que, de chacun de nous comme de Lazare, Jésus peut dire : « Déliez-le et laissez-le aller ! »
Pour cela, comme Jésus le demande à Marthe, il nous demande aujourd’hui : « Crois-tu ? » Crois-tu que je peux te faire vivre ? Crois-tu que la puissance de mon amour est plus forte que les liens de la mort ? Crois-tu que la délivrance jaillie du cœur du Christ est plus vaste que les regrets, la culpabilité ou la faute ? Crois-tu que Dieu est plus grand que ton cœur ? Crois-tu qu’il peut te relever ? Crois-tu qu’il peut t’appeler et te dire : « Sors » ? Crois-tu que tu peux sortir ? (pour rester chez toi bien sûr !!! et pour prendre soin de toi et des autres…)
Alors qu’allons-nous devenir ? Allons-nous devenir des morts ? Ou la foi nous introduit-elle pour toujours dans la vie ? Cette question de la foi est évidemment la question centrale de notre baptême. Nous y sommes invités en redisant notre profession de foi, celle de notre baptême au Dieu Trinité : ce Père, source de toute vie, ce Fils unique envoyé dans notre monde pour le salut des hommes, cet Esprit d’amour qui construit le corps de l’Eglise - nous ensemble - à travers les siècles, les générations, les événements et les drames de notre histoire humaine. C’est toujours et pour nous, le renouvellement de notre profession de foi en la capacité du Christ à nous délier de tout ce qui nous retient au tombeau. C’est le renouvellement de notre profession de foi dans la puissance du Christ qui nous libère. Notre adhésion et notre solidarité sont attendues aussi ici : « Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ».
« Oui, Seigneur, Tu es le Messie ». Nous le croyons : Amen.

    Soirée-débat à l’école Jeanne d’Arc d'Evaux    
    le 21 novembre 2019    

A l’école Jeanne d’Arc d’Evaux-les-Bains, le 21 novembre 2019, une conférence-débat sur l’alimentation des enfants "Bien manger pour bien grandir", a réuni parents, grands-parents et enfants autour de Mme Poindessault, diététicienne. Une discussion animée et chaleureuse a fait ressortir que, pour grandir, l’enfant a besoin :

  •  d’une nourriture diversifiée (fruits et légumes, viande, laitages) 
  • et d’apprendre à l’apprécier. 

L’AFC (Association Familiale Catholique) de la Creuse poursuit, en organisant cette rencontre, son travail éducatif en faveur des familles.

<= Photo ci-contre : une vue de l'assistance, attentive pendant la conférence-débat. Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

Une demande de formation...

Lors de l’assemblée paroissiale du 17 Novembre 2019, plusieurs groupes ont fait part de leur besoin de formation pour mieux connaître Jésus-Christ et pour avancer dans la grâce de notre baptême. Pour nous Chrétiens, la formation nous permet de grandir en apprenant toujours davantage qui est Dieu, quel est son dessein d’Amour pour le monde. L’intelligence de la Foi doit nous permettre de cultiver nos talents, de les mettre au service des autres en nous plongeant toujours plus dans le Mystère de Dieu.

C’est un point essentiel pour que notre Foi devienne une Foi adulte, assumée et fructueuse et que nous puissions la transmettre aux autres (nos voisins, nos amis, nos enfants, …). C’est un point essentiel pour répondre à la demande du Christ : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde » (Matthieu 28,19-20).
Il existe de nombreuses formations proposées par le diocèse mais notre situation géographique et l’obligation de mobilité nous empêchent très souvent d’y participer.
Plus localement (paroisse, doyenné), des temps de formation pourront être proposés sur quelques thèmes émergents (art floral, liturgie). Ainsi, une formation à la liturgie est envisagée sur le doyenné, la date vous sera communiquée prochainement.
Si vous vous sentez intéressés par ces formations, n’hésitez pas à vous faire connaître. Contact : Pascal Rouffignac : 05 55 77 42 82.

Assemblée paroissiale le 17 novembre 2019 à Reterre

Le 30 novembre, à Reterre, à l’issue de la messe dominicale, d’un apéritif et d‘un repas partagé, se tenait la première assemblée paroissiale de St-Marien. Après quelques chiffres, et un tour d’horizon de l’existant sur le secteur, l’assemblée a pu réfléchir en groupes, sur les questions suivantes :

  • De quoi avons-nous besoin ?
  • Comment comptons-nous les uns sur les autres ? Pour quoi ? Pourquoi ?
  • Qu’est ce qu’on attend de notre paroisse pour bien se situer en baptisé ?… et pour bien y situer le rôle du prêtre ?
  • Une conviction – Une question.

A la synthèse, il ressort un besoin de formation, de soutien moral, besoin les uns des autres. Compter les uns sur les autres par la solidarité, des rencontres, des échanges, des prières : nous sommes enfants de Dieu et chacun a un talent et doit se sentir responsable pour une meilleure organisation. Pour bien se situer dans la paroisse, l’accueil doit avoir la place de choix. Le prêtre est le messager de Dieu ; guide, conseiller à l’écoute, qui nous aide à ne pas « décrocher ».
Chaque baptisé est responsable de la vitalité de l’Eglise. Dieu est parmi nous et avec nous, garder espoir grâce à l’Eucharistie : telles sont quelques unes des convictions… Mais comment se prendre en main, quel avenir pour nos territoires ruraux ?
Cette première assemblée a été très riche en discussions et en échanges. Nous remercions toutes les personnes présentes, mais aussi toutes celles qui ont œuvré à la réussite de cette journée.

Pèlerinage St Marien dimanche 13 octobre 2019, sous le signe de la mission : 
« Quand Sainte Thérèse rencontre Saint Marien »

Une rencontre extraordinaire pour un mois extraordinaire, puisque ce mois d’octobre 2019 est tout entier consacré à la mission ; mois missionnaire souhaité par notre Pape François, repris dans notre diocèse.
Aussi, à l’occasion de notre pèlerinage paroissial, la patronne universelle des missions vient visiter l’ermite local. Son reliquaire poursuit donc sa pérégrination dans toutes les paroisses de notre diocèse et fera chez nous, porté par nos soins, le chemin depuis l’abbatiale d’Evaux jusqu’au confluent de la Tardes et du Cher, le désert de St Marien.
En ce début d’année, ces deux figures de Saints ont ainsi encore quelque chose à nous dire et notre Pape François s’en fait l’écho : « Pour que le souffle de l’Esprit Saint suscite un nouveau printemps missionnaire dans l’Eglise ».
Notre pèlerinage annuel nous donne donc ce temps de préparation, d’observation, de méditation et de prière. Et c’est comme cela que Dieu poursuit son œuvre en chacun de nous, par son Esprit et où sa Parole veut encore transformer notre existence, nourrir notre joie d’être vivant, stimuler notre souci des autres. Du coup, quand Sainte Thérèse rencontre Saint Marien, c’est l’amour de Dieu qui sans cesse nous est offert. Pleins de reconnaissance et de gratitude, ce dimanche 13 octobre 2019, ensemble allons de l’avant, témoignons, célébrons !

Père Philippe PADILLA

L'EGLISE SAINTE


Le peuple de l'ancienne alliance,
Quand il tombait, se relevait.
Pour lui rappeler sa présence,
Des envoyés, Dieu inspirait.


L'Eglise est sainte par le Père,
La bien-aimée de Jésus-Christ.
L'apôtre a montré sa faiblesse,
Pourtant sur lui, Christ a fondé,
L'Eglise choisie pour toujours.


Malgré notre médiocrité,
Tous nos défauts et nos péchés,
C'est Dieu qui nous reste fidèle.
Il nous relève en son Amour.


Lorsqu'elle traverse les tempêtes,
La sainteté humble et discrète,
Nous fait rencontrer l'Eternel.
L'Eglise est sainte par le Père,
Croyons en cette Eglise sainte.

E.G.

Samedi 13 avril 2019, mais que s'est-il donc passé à Auzances ?...


Une cinquantaine d'enfants, accompagnés de parents et de catéchistes, arpentent les rues à la recherche de mots qui vont baliser leur chemin... chemin qui mène à Pâques en ce début de Semaine Sainte. Par petits groupes, ils sont partis avec leur feuille de route ; et voici les mots qui ont balisés leur route :
Juste : les justes accordent leur vie à Dieu
Diable : c'est tout ce qui nous empêche de témoigner de l'Amour de Dieu
Nuée : Dieu n'est pas visible ; pour dire la présence de Dieu, la Bible utilise des images, comme la nuée
Parabole : c'est une histoire racontée par Jésus pour montrer comment Dieu nous aime
Compassion : c'est reconnaitre la souffrance de l'autre et vouloir la soulager
Condamner : c'est refuser de pardonner
Louer : c'est reconnaitre que Dieu est grand, et le remercier de tout son cœur.

Etape après étape, les équipes ont avancé sur le chemin pour arriver à l'église et retrouver les chrétiens rassemblés ; tous ensemble, avec leurs rameaux, ils ont acclamé le Christ : "Hosanna ! Hosanna ! "

Carême 2019 : Partager un bol de riz en solidarité avec les plus démunis...

Cette année 2019 encore, les trois relais de la paroisse Saint Marien ont organisé leurs « Bol de Riz ».
A Evaux-les-Bains, environ 35 personnes ont partagé le « Bol de riz » le dimanche 31 mars 2019. La collecte est destinée à venir en aide aux Filles du St Esprit au Nigéria. Elles accueillent 60 enfants handicapés dans le Centre de réhabilitation St Mary à Ipetu Modu dans l'état d'Osun. Elles ne reçoivent aucune aide de l'Etat nigérian : pourtant, un euro permet de nourrir un enfant par jour. Grâce à la générosité de tous, la somme de 860 euros a pu être allouée à cette oeuvre. 
A Auzances, quinze personnes ont participé à la soirée organisée au profit du Secours Catholique. La somme de 281 Euros a été récoltée. Elle permettra à des familles de partir une semaine en vacances au mois de Juillet, pour la première fois pour certaines d’entre elles.
A Mérinchal, plus de trente personnes ont participé à ce temps de partage et de convivialité qui s’est déroulé le 3 avril 2019 au château de la Mothe. La collecte réalisée au cours de cette soirée a rapporté 650 euros qui ont été envoyés au CCFD-Terre Solidaire pour accompagner des actions au service des plus démunis de la planète.
Donner un peu de son temps, de son argent, c’est répondre à l’invitation du Seigneur : « Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n'en a point, et que celui qui a de quoi manger agisse de même. » (Luc 3,11)

POUR UN CARÊME 2019 DE TOUTES LES COULEURS !

Souvent, nous envisageons le Carême avec les mots gris et noirs qui nous rendent tristes, ceux de pénitence, renoncement, effort, sacrifice : des mots au goût de cendres parce qu’on les recouvre de douleur et non de douceur… Avec ça notre cœur risque bien d’être violet foncé, fermé, mal assumé ou buté…
Pourtant Dieu veut faire alliance avec nous ; nous invitant à une vie nouvelle, remplie des plus belles couleurs, celle d’une re-naissance, d’une résurrection ; celle de nos cœurs de pierre à remplacer par des cœurs de chair. Voilà donc que mon carême peut être de toutes les couleurs : couleurs de la vie et de l’amour de Dieu pour toujours et pour tous.
Pour cela, haut les cœurs, haut en couleurs !
Par la charité, j’apprends l’amour de l’autre. J’utilise la couleur rouge.
Par la prière, je fortifie ma foi, ce en quoi je crois. J’utilise la couleur jaune
Par le jeûne, j’apprends à gérer la vie qui est en moi. J’utilise la couleur verte.
Par l’Amour reçu, le don de Dieu, l’Esprit de Dieu agit en moi. J’utilise la couleur bleue.
Oui je me reconnais fragile mais j’accepte que Dieu agisse en moi, par moi, avec moi.
Alors je lui laisse carte blanche !
(PP - Source Internet)

      Dimanche  en  partage  -  2  décembre  2018  à  Evaux      

Prochaine date à retenir : le dimanche 3 février 2019 !          => Cliquez sur les images pour les agrandir

Catéchisme  sur  St Marien en C.,  année  scolaire  2018-2019

Samedi 20 octobre 2018, 14h30 /17h à Mérinchal : rassemblement en paroisse des enfants du caté (photo ci-dessus)
Cliquez sur les images pour les agrandir !

Jésus est la vigne et nous sommes les sarments, pour donner de bons fruits :
tel était le thème de notre rassemblement pour vivre le sacrement du Pardon avec les enfants de 2ème et 3ème année de caté. 
Très belle rencontre, pleine d’émotions !

Journée  nationale  du  Secours  Catholique  -  18  novembre 2018

Dimanche 18 novembre 2018 était la journée nationale du Secours Catholique : une occasion pour nous de faire part des activités du Secours Catholique sur notre paroisse Saint Marien en Combrailles.

  • à Auzances, une dizaine de bénévoles sont engagés dans diverses actions : atelier créatif ouvert à tous, commission des aides ; les bénévoles de cette commission visitent les personnes en précarité, évaluent leurs besoins et leur apportent soutien moral et aide matérielle.
  • à Evaux, une dizaine de bénévoles également se relaient pour assurer une permanence au Vet’Accueil le mardi après-midi (en saison thermale uniquement) et le vendredi après-midi. Grâce à de généreux donateurs, le Vet’Accueil  est une boutique de vêtements, bibelots divers, articles de puériculture, jouets…ouverte à TOUS mais c’est aussi un lieu d’accueil, d’écoute et d’échange ; enfin une fois par mois une aide alimentaire est proposée aux familles qui se trouvent momentanément en grande difficulté.

Récemment, en tant que bénévoles du Secours Catholique, nous avons eu la chance de rencontrer notre évêque, Mgr P.-A. Bozo, sur le thème « qu’est-ce qui nous différencie dans notre engagement des autres associations caritatives ? ».En effet « un cœur d’homme normal s’inquiète de la détresse sans forcément être chrétien ».
Nous avons particulièrement retenu qu’en tant que baptisés, notre mission avait aussi une dimension spirituelle, que « la prière d’intercession était une très haute forme de charité » et nous avons donc spécialement prié en cette journée nationale des pauvres pour les personnes que nous aidons.

  • Contact pour Auzances : Christine Chagot - 06 29 07 90 53
  • Contact pour Evaux :        Vet’Accueil   1, rue du 8 mai 1945 - 06 74 75 38 63

Messe  de  la  St Martin  au  Compas  -  10  novembre  2018

Dans la magnifique église du Compas, les relais d’Auzances et de Mérinchal ont fêté la St Martin. Ce grand saint du IV° siècle est connu pour avoir partagé son manteau avec un pauvre ; puis il a fondé le premier monastère français à Ligugé (près de Poitiers), en 361, avant de devenir évêque de Tours en 371 et d’évangéliser une grande partie de l’ouest de la Gaule en organisant des paroisses rurales et des monastères. 

Nous avons tous quelque chose à donner, nous pouvons aussi nous donner nous-mêmes, a fait remarquer le Père Padilla. Ainsi, en lien avec le centenaire de l’armistice de 1918, nous avons prié pour les morts de la guerre et pour la paix.

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Pèlerinage  du  Rosaire  -  Lourdes  2018

Le thème de ce pèlerinage 2018 était : "Faîtes tout ce qu'il vous dira", reprenant les paroles de Marie aux noces de Cana.

MERCI à tous ceux qui ont contribué d'une façon ou d'une autre à la réussite de ce pèlerinage. Et que Marie veille sur nous !

Si vous voulez venir voir avec nous tous ces signes révelateurs de la présence de Dieu, vous pouvez prendre contact avec Marie-Laure au 06 84 94 92 98.



Rencontre du groupe MCR Auzances avec un groupe MCR de Clermont Fd.

(5 septembre 2018)

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Rassemblement paroissial du MCR à Auzances

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 Lundi 5 juin 2018, les équipes du MCR (Mouvement Chrétien des Retraités) de Dontreix-Auzances, Evaux (qui va malheureusement disparaître) et Mérinchal se sont retrouvées à la chapelle Ste-Anne d’Auzances. Elles entouraient les Pères Padilla, à l’origine de cette rencontre, et Inizan, conseiller spirituel dévoué du MCR depuis 2007.
Après une présentation de la chapelle, les prêtres ont guidé notre réflexion sur la vie éternelle, en conclusion du thème de l’année : l’espérance. Puis nous sommes revenus sur certaines figures d’aujourd’hui dont le vécu fortifie notre espérance, par exemple l’écrivain Anne-Dauphine Julliand, mais aussi une adhérente d’Evaux récemment décédée. 

Les prêtres ont ensuite concélébré la messe, le plus jeune veillant toujours avec délicatesse sur son aîné. Nous avons prié pour les membres du MCR malades ou décédés cette année. 

La rencontre s’est achevée par un échange amical autour de savoureux gâteaux.